30 avril 2010

Soirée blanche

Ce soir, repas intimiste organisé autour de quelques bouteilles de "grands blancs". Un grand merci à nos hôtes d'un soir pour cette merveilleuse soirée, toujours dans la bonne humeur, les bons jeux de mots et le partage.
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En apéritif, Meursault Premier Cru Genevrières 2001, Cuvée Baudot des Hospices de Beaune, domaine Morey-Blanc : un nez très léger, floral et aérien. Beau grillé mentholé. Bouche de demi-corps, assez vive, possèdant un gras léger. Belle entrée en matière.
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Avec l'entrée, gratin de fromage de chèvre aux pommes
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 Sancerre, Cuvée Génération 2002, Alphonse Mellot : un nez très floral, plus sur un équilibre chenin que sauvignon à l'ouverture. En bouche, on retrouve le côté citronné, glycériné et sur le buis du cépage. Belle acidité vive qui tient le vin. Finale complexe et très longue, à la fois sèche et grasse (glycérine). J'aime beaucoup.
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avec le plat, choucroute de la mer (excellent ce haddock et cette sauce semi-crémée - très belle et très juste cuisson des Saint Jacques), deux vins nous ont été proposés
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Bernkasteler, Riesling Auslese 1988, Dr. Thanisch : l'un des vins de la soirée. Une belle expression de l'élégance et de l'équilibre des Auslese. Un nez pétrolé frais, presque exotique sur le citron et l'ananas. Une bouche longue, fraîche, très équilibrée et très complexe. Un beau rapport acidité / sucre sur un degré alcoolique modéré. Excellent.
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Gewurztraminer, Les Seigneurs de Ribeaupierre, 1999, domaine Trimbach : une première impression de richesse, de gras et de puissance. Confit et épicé. La sensation de sucre est modérée mais, à partir du deuxième verre, le vin apparaît riche, très riche, trop riche sans doute. A la limite de l'écoeurement (mais cela n'engage que moi).
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Deux vins ont été également servis sur un plateau de fromages constitué essentiellement de pâtes persillées (bleu des causses, roquefort, gorgonzola), ainsi qu'un munster.
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Gewuztraminer, herrenberg de Turckheim 1997, domaine Zind Humbrecht : un nez d'une élégance folle, sur les zestes d'orange confite. On retouve ce caractère en bouche, associé à une belle épice douce. L'acidité et le sucre sont équilibrés, en gardant une longueur exceptionnelle et une fraîcheur vivifiante. Le second vin de la soirée. Excellent.
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Gewurztraminer, SGN 1997, domaine Marcel Deiss : Un côté perlant au nez et en bouche qui m'ont géné et ont sans doute altéré mes impressions. Un vin qui semble plus axé sur la finesse que le précédent, avec un beau sucre confit, mais toutefois plus court. J'ai largement préféré le premier.
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Avec le dessert, une crème au lait et ses fruits rouges
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Sauternes, château Lafaurie Peyraguey 1983 : Sans prise de notes, le vin m'a paru très élégant, avec un côté sucre-amer très sapide. Le côté rôti des Sauternes est peu développé, au profit de la sucrosité. Très beau.
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Un grand merci à nos généreux hôtes d'un soir et un bon week-end en Normandie !!!
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Bruno

1 commentaire:

Unknown a dit…

la normandie est une terre perdue entre capitale et mer et- qui regorge de flacons dignes de flanquer un coup de pied au derrière de parisiens avides de passer un bien bon moment... elle sera toujours terre d'accueil, n'en déplaise à notre ministre (sinistre plutot) de l'immigration...