13 mars 2011

On ne vit qu'une fois !

Week-end de transition ne veut pas forcément dire abstinence et ascèse. Ce dimanche, en attendant quelque nouvelle occasion de faire la fête et d'aligner des grandes bouteilles, 
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Pour la peine, une descente rapide à la cave et me voilà avec deux belles bouteilles (théoriques !) la main.
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Avec un simple poulet rôti et purée, Volnay Premier Cru 2002, domaine du Marquis d'Angerville : une robe assez peu soutenue, sur un rubis légèrement violine. Un nez sur les fruits rouges, cerises et cassis, légèrement fumé, et dégageant une impression minérale (terreuse) agréable. En bouche, le vin est droit et séveux. Il possède un joli toucher de bouche velouté / granuleux, toujours très fruité. Trame tannique serrée et légèrement épicée, conférant  une impression de mâche et un côté cistercien au vin. Finale douce, intense, veloutée et d'une persistance immense. J'aime beaucoup
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Avec un stilton, Coteaux du Layon, Sélection de Grains Nobles 1995, Catherine et Philippe Delesvaux : une robe intense, vieil armagnac. Malheureusement, au nez, une très légère impression de bouchon qui va perturber la suite de la dégustation. Impression de liqueur, minérale charbonnée, miellée, très chargée en sucres. Il me fait penser à un Islay tourbé. En bouche, le sucre domine, mais ne cache pas le côté malté et tannique. Finale très longue et très persistante, toujours sur un registre complexe, entre fraîcheur, amertume noble et douceur. Sans doute pas sur le même registre que les 1996 et 1997 (11% d'alcool en serait-il le "responsable"), mais un joli plaisir / accord avec cette pâte persillée.
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Bruno

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