22 juin 2013

Anniversaire (suite sans fin ...)

Hasard de la vie ou heureux présage, l'invitation que nous avions lancée pour cette soirée coïncidait avec l'anniversaire de notre invitée ! Sans prise de notes, voici mes quelques impressions après une nuit assez courte ... 
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En apéritif, un excellent Champagne RD 1985, Bollinger : une robe ocre jaune intense et profonde, sur un pétillant encore bien intact à l'ouverture. Le vin se caractérise par un équilibre au nez sur le semi-oxydatif très élégant. La bouche est totalement en accord, complexe, profonde et vineuse. Très beau volume équilibré entre l'oxydatif ménagé et une sorte de gras qui vient enrober l'ensemble. Trame minérale traçante. Au fur et à mesure de l'aération, le pétillant s'estompe, sans dommage pour un vin qui prend (encore plus) de présence. Excellent
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Avec un magnifique risotto aux asperges crues, filet d'huile de truffes (digne du TGJP), un Weisburgunder trocken 2012, Qualitätswein mit Prädikat, Nahe, Hermann Dönnhoff : accord d'anthologie avec le risotto. Une robe jaune pâle, presque incolore. Un vin qui pourrait sembler "simple" dans sa première expression, mais qui finalement s'avère très sérieux. Floralité au nez, avec une pointe de peps (perlant ?), très vivifiant sur le citron / la citronnelle, avec un supplément de profondeur. Une sensation (déjà) de corpulence. En bouche, c'est tendu sur une belle acidité. Amers agréables, avec une touche de gras de bon aloi. Minéralité complexe et vibrante, presque saline. Un vin de type sec-tendre qui sait se découvrir. Excellent
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Avec des cailles farcies au foie gras, morilles et pommes de terre sautées, un Volnay, Premier Cru Clos des Ducs 2004, domaine du Marquis d'Angerville : un vin finalement assez marqué par son millésime. Plutôt sur un registre assez rustique, très fumé (étonnamment). Le fruit est présent mais il y a malgré tout un léger manque de maturité et de profondeur. Un demi-corps qui se marie bien avec le côté doux du farci au foie gras. Bien ++
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Avec un plateau de fromages des Alpes, un Vin de Savoie, Jacquère 2011, domaine Dupasquier : une légère déception avec ce vin qui est apparu plutôt plat et manquant d'allant, mais je l'ai particulièrement mal placé. Manque clairement d'aromatique à ce stade et à ce niveau de service. A revoir
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Avec une mousse au chocolat, fraises au chocolat et cerises, un Maury, Mas Amiel 1990 : une robe rouge tuilée et cuivrée du plus bel effet, avec des reflets presque nacrés. Nez très sudiste, sur la figue, des notes de chocolat et de pruneau. Le fruit rouge est également présent. En bouche, mêmes impressions, complétées par les pruneaux, un rancio léger et une sensation d'alcool mesurée. La charge en sucres apparaît réduite. Aucune impression de lourdeur ou d'alcool, tant le vin est équilibré par son acidité. Belles notes Très bel accord avec le dessert. Très Bien ++
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Pour finir (et oui !), un maintenant classique Marc de Bourgogne du Clos de Tart : que dire ? La soirée s'est bien finie (mais tard) !!!
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Une soirée placée sous le signe de l'amitié, avec des vins qui se sont particulièrement bien goutés. Un très bel anniversaire à l'amie Marie.
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La suite au prochain numéro.
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Bruno

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