27 avril 2016

Croisons les doigts

Une pensée ce soir pour nos amis vignerons de Bourgogne qui ont été touchés gravement par le gel de cette dernière nuit. Je suis solidaire avec vous.

Bruno

24 avril 2016

Repas dominical familial "de routine"

Repas dominical familial « de routine » ce midi. Au programme : quelques amuse-bouche, un foie gras demi-cuit au sel, des noix de St Jacques snackées, un gigot d'agneau et ses légumes d'accompagnement, un joli plateau de fromages, une verrine de fraises à la panna cotta et une tarte aux pommes (Normandie oblige !).

Pour accompagner ce repas :
Un Crémant de Loire, 1948 du domaine de St Just (100 % Cabernet Franc) : une robe rosée dorée, un nez frais et élégant, complexe sur un équilibre à la fois enrobé et tendu, une bouche tendre et minérale, une belle longueur en bouche. Très Bien +
Un très beau Saumur blanc, Chenin du Puy 2011 de Frédéric Mabilleau : si le nez est un peu en retrait (mais s'ouvrira sur des notes de fleurs et de fruits jaunes), la bouche est magnifique, sensuelle, d'une grosse mais élégante empreinte. Un chenin complexe, à la fois sur un registre corpulent, gras et enrobé d'un côté, frais, élégant et tendu de l'autre. Plus sur un équilibre terrien que minéral. Excellent
Un Châteauneuf du Pape, château Mont-Redon 2001 (magnum) : classiquement un vin sudiste, que je reconnais très bien fait. Si à l'ouverture ce matin, le vin m'est apparu peu aimable, une très grande association (plus que réussie) avec le gigot. Structure tannique, fruité profond et très intense, fumé élégant et longue trace en bouche. Opposé au style (bourguignon) que j'affectionne, mais c'est très beau (et plus). Très Bien + (pour des becs sudistes, sans doute Excellent)
Enfin, pour se remettre, un Coteaux du Layon, les Clos 2011, Philippe Delesvaux : si j'ai de la (grande) sympathie pour ce couple de vignerons, c'est aussi pour la valeur sure de leurs vins. Ici, on est sur une « entrée de gamme » certes, mais une assise carbonifère, une amertume réglissée en finale et un côté gouleyant (je sais, certains seront choqués du terme). Excellent pour ce vin de copains et de soif qui a parfaitement rempli son rôle. What else ?

Bon, maintenant, une semaine de repos avant des vacances difficiles à venir avec notre Pampo national.

Bruno

Montlouis, Vouvray, tout ça !

Je ne résiste pas à la tentation de vous faire partager avec un peu (beaucoup) de retard la réaction de xxx? au sujet du ma dernière visite chez Jacky Blot :


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Bruno

23 avril 2016

Rangement de cave

Bon, bah voilà, la cave est rangée. Toutes les bouteilles ont trouvé leur place. Il reste quelques vides pour les futurs millésimes 2014 et 2015. Et après, stop (?).

Bruno

16 avril 2016

2007

Par le plus grand des hasards, me voilà remonté de la cave avec deux bouteilles d'un même millésime, 2007, connu finalement pour son manque de maturité quasi-générale, un peu comme nos dirigeants que nous avons désignés cette année-là. Mais, passons à des choses plus agréables.

Donc, nous débutons pour accompagner un tartare de thon aux tomates avec un Riesling, Grand Cru Pfersigberg 2007, Paul Ginglinger : un nez qui pétrole, mais pas que, un complément de terpènes et de notes citronnées. En bouche, le vin se révèle corpulent, ample, toujours sur des notes variétales mais avec un supplément d'aromatique et de complexité. Très belle finale, qui laisse une sensation fraîche, mentholée (bonbon menthos) et (presque) semi-perlante. Excellent

Avec le rôti de biche, place aux tannins et à la structure avec ce Nuits Saint Georges, premier cru les Vaucrains 2007, de la famille Chicotot : classique vin nuiton, terrien, tellurique, tannique. En complément, le fruit est toujours présent, apportant une touche de finesse et d'élégance. Très belle finale également, sur des notes réglissées, un toucher de bouche soyeux presque velouté. Excellent

Vivement nos prochaines visites à ces domaines qui représentent des valeurs sûres de la (meilleure) production française.

Bruno