8 janvier 2017

Reprise en douceur : fortune et infortune de la Bourgogne


Premier week-end de 2017. Les bonnes résolutions sont (déjà !) loin et la vie reprend son cours. Tradition oblige, les repas du samedi et du dimanche restent l'occasion de sortir et tester quelques bouteilles.
Au débotté, en guise d'un apéritif improvisé, un Chitry, cuvée Olympe 2013, Olivier Morin : un nez sur la finesse et la légèreté, montrant des notes citronnées, d'amers grillés très mesurés et un équilibre assez vif, proche d'un aligoté. En bouche, le vin reste sur une belle tension, mais complétée avec succès par une chair aromatique bien développée et un joli fruité (type fruits blancs). Léger gras, minéralité cristalline et grillé précis, avec une empreinte en bouche du plus bel effet. Très belle finale vive, traçante et sapide, qui se prolonge par des amers gourmands. Un vin fin, vif, et de belle définition. Excellent
Pour accompagner un filet mignon de porc à la crème, un Morey-Saint-Denis, premier cru les Faconnières 2009, domaine Stéphane Magnien : un premier nez très prometteur, explosif, sur une corbeille de fruits rouges (cerises), une pointe fumée assez marquée ... derrière laquelle on décèle toutefois un côté un peu « raide » (acide ?). En bouche, confirmation : c'est assez strict, manquant clairement de charme. Tannins et structure de mi-corps, presque diluée. Forte épice qui vient cacher le fruit, comme une sorte de salinité « too much », caricaturale, d'autant plus que la maturité ressentie semble en deçà ... Finale cohérente à l'ensemble, courte, raide et banale. Moyen

Bruno

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