18 mars 2017

La Longère au Neubourg (27) : une (bonne) assiette Michelin

A l’occasion d’un week-end normand, test d’un nouveau restaurant distingué par une « assiette » dans le guide pneumatique 2017, le restaurant La Longère situé au Neubourg.
Trois menus, respectivement à 30, 49 et 69 €, ce dernier pour une carte blanche au chef.
En cette période d’élections, pas de consensus familial puisque nous avons opté pour deux options : menu à 30 € pour les uns, menu à 49 € pour les autres.

Quelques (beaux et bons) amuse-bouche pour planter le décor.

En entrée
Crémeux de topinambours truffé (30)

Foie gras à la Bénédictine et sa chutney de butternut au vinaigre de cidre (49)

Carpaccio de Saint-Jacques à la passion (49)

Plats
Noix de Saint-Jacques, sauce corail et sa purée de panais (30)

Filet de bar au cerfeuil tubéreux fondant, émulsion au sirop d’orgeat et cardamone (49)

Quasi de veau du marché, sauce crémée, embeurrée de chou et pommes de terre à l’orange (49)

Fromages ou Desserts

Carré chocolat à la badiane et à l’orange (49)

Sphère acidulée (49)
Pour accompagner le repas, nous avons choisi :
Pouilly Fuissé, Bélemnites 2015, Gilles Morat : un nez très frais, plutôt jeune, sur une tension minérale m’évoquant le silex. Avec le réchauffement et l’aération, le côté Bourgogne du sud s’affirme un peu plus, sur le gras et la rondeur. En bouche, belle définition d’un chardonnay encore jeune, marqué par son élevage (notes vanillées) encore un peu trop présent. Amertume sur le réglissé sec, unpeu à la manières des vins de Daniel Barraud (enfin, ceux que j’ai bus). Belle finale fine, assez traçante et s’alliant à la fois avec le carpaccio de St Jacques et avec le Bar. Bien +


Vacqueyras, château des Roques, cuvée du château 2013 (en demi-bouteille) : pas bu mais vus les échos de madame, le vin était beau (sans comparaison avec le « Sang des Cailloux » toutefois).
Bonne adresse régionale, avec un accueil très chaleureux. Malgré la présence d’une seule personne en salle, service impeccable. Quelques points d’amélioration cependant : la cuisson (à la fois du veau et du bar) un peu trop appuyée (mais, dans ce coin de Normandie, ce n’est pas l’habitude de déguster les viandes rosées et les poissons nacrés).
Un petit reproche, dans le menu à 30 €, la purée de panais prend le pas (quantitativement) sur les noix de St Jacques, et c'est dommage.
Un conseil, il est préférable de manger à la carte, pour le même prix que les menus mais avec une plus grande liberté.
Bon courage à ce sympathique couple de restaurateurs et bonne chance pour la suites.

Bruno

Aucun commentaire: