25 avril 2018

Le Clos d'Augusta à Bordeaux (33)

A  l’occasion d’un déplacement professionnel dans la capitale girondine, l’occasion était tentante d’allier utile et agréable. A la recherche d’un restaurant pouvant offrir un bon rapport Qualité / Prix pour une assiette de qualité, nous avons décidé de tester le restaurant Le Clos Augusta, situé rue Georges Bonnac à quelques pas du centre Mériadeck.
Accueil chaleureux et souriant, décoration sobre mais soignée et moderne, une carte courte mais précise, tout était réuni pour passer un moment agréable. Notre choix s’est porté sur le Menu « Augusta », composé d’une entrée, d’un poisson, d’une viande et d’un dessert.

En guise d’amuse-bouche …

Foie gras poché dans son vin rouge, Granny Smith et pulpe de betteraves au vinaigre de framboises

Thon rouge de méditerranée mi-cuit,
asperges vertes poêlées, mangue confite

Filet de maigre de ligne,
pommes grenaille à la framboise, chayottes, bouillon au citron combava

Pigeonneau de Marie Le Guen,
pulpe de petits pois, oignons rouges, crème morilles

Carré de cochon d’Éric Ospital,
asperges blanches des landes à l'orange, crumble à la noisette, pousses d’épinard

Madeleine au miel, mousse chocolat Oricao, fraises gariguette des landes

Pour accompagner le repas, nous avons choisi :

Saint Emilion, Grand Cru Classé, château Saint Georges (côté Pavie) 2012 : robe rubis profonde et sombre. Un Bordeaux qui me réconcilie un peu avec les Bordeaux ! Un nez sur un joli fruit assez rond, d’une belle maturité, et typé Merlot, une pointe d’élevage en sus (fin toasté, notes boisées et florales). Bouche sérieuse, ample, avec de l’énergie, une certaine rondeur équilibrée, sur un équilibre qui reste fruité, tendu et frais. Tannins doux, avec une impression de puissance maîtrisée. Belle finale fraîche et étirée, tout en élégance. Accord juste avec la tendreté du pigeon rosé. Très Bien +
En conclusion, une adresse très hautement recommandable, une vaisselle de toute beauté, la justesse des plats (sans doute un poisson un poil trop cuit) et des associations recherchées et précises. Mentions spéciales à l’ensemble des plats proposés dans ce menu. Complètement en accord avec la distinction du Guide pneumatique qui lui décerne une « Assiette ».
Une adresse à conserver pour un beau repas à prix modéré.

Bruno

22 avril 2018

« La guerre des Paul(s) n’aura pas lieu »

Week-end de transition avant un séjour en baie de Somme à venir, avec quelques restaurants programmés.
Menus divers avec en main-course un risotto aux asperges le midi, un dos de cabillaud au four le soir. Comme accompagnement, nous choisissons donc respectivement :

Muscat 2015, domaine Paul Blanck : un vin aromatique, sur des notes terpéniques douces propres au cépage. Puissance mesurée, de l’énergie et du volume, sur une base florale et aérienne. Finale sèche (au sens « pas sucrée ») mais tendre. Simple et jeune, mais déjà tellement séduisant. Un vin croquant sous la langue ! Très Bien +
Pinot blanc 2015, domaine Paul Ginglinger : vin minéral sur une acidité fine, équilibrée et très mesurée. Notes florales et de fruits blancs (poires), avec une touche tendre. Très joli gras sur la finale étirée qui révèle une pointe d’amers sur laréglisse. Un vin tout en dentelle et en élégance, sans sacrifier à une belle persistante. Très Bien +
Des vins de cépage oui, mais de beaux et grands vins réalisés par des artistes. Match nul entre les deux Paul, sur des équilibres différents évidemment (un grand merci respectivement à Philippe et à Michel pour ce cadeau).
Décidemment, « La guerre des Paul(s) n’aura pas lieu » !

Bruno

19 avril 2018

Le Liadou du Vallon - un couteau de vignerons de Marcillac (12)

Emblématique couteau des vignerons de Marcillac en Aveyron, le couteau « Le Liadou du Vallon » est un couteau robuste et rustique utilisé jadis pour lier la vigne (taille en couronne) et fendre l’osier ;
Forme typique large et pointant ves le bas, ressort à cran plat, ferme et nerveux, celui-ci est réalisé « plein manche » en os. Lame en acier inox 14C28.
Quelques photos de l’objet, avec un peu de retard puisquacheté en janvier.

le couteau

le manche

la lame

Bruno

Un couteau "Le Périgord"

Pendant les vacances périgourdines, découverte d’un nouveau coutelier à Sarlat (avec deux autres boutiques à Nontron et Brantôme), la coutellerie d’art « Le Périgord ».
Visite sympathique, explications claires et beau choix entre les modèles « Périgord » et « Sarlat » (avec en prime une superbe lame Damas d'une régularité impressionnante sur un modele Sarlat). Je vous conseille le déplacement.
Pour ma part, je suis reparti avec un nouveau couteau : manche en noyer (tigré) à une mitre, ressort et lame guillochés finement, lame en acier inox 12C27 (la garantie d’une belle tenue dans le temps).
Quelques photos en prime.

le couteau

le manche en noyer

le guillochage du ressort et de la lame

la lame

Bruno