30 janvier 2011

Quelques vins du week-end

Savennières Roche aux Moines, domaine aux Moines 2005 : un nez puissant, très aromatique, qui pétrole assez franchement, sur un arrière-plan très minéral. La bouche est ample, sur un registre de puissance et de forte maturité. Notes miellées, pétrolées et de fleurs blanches. Minéralité intense. très longue persistance enveloppante. Sans doute jeune aujourd'hui mais beau potentiel. Bien +++.
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Nuits Saint Georges, Premier Cru En la rue de Chaux 2001, domaine Chicotot (carafé 1 heure) : robe rubis à reflets violines, moyennement intense. Nez de petits fruits noirs, cassissé et légèrement réglissé. Perception très agréable de terre (un peu à l'instar de la notion de grain de bouche) et de cuir. Bouche joliment équilibrée entre les tannins déjà bien fondus, le fruité intense, profond et très élégant et une granulosité salivante. Très légère perception d'évolution, qui n'entame pas la belle fraîcheur en finale. Le vin s'est ouvert doucement au cours du repas pour nous offrir un beau volume. Très Bien.
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Bruno

27 janvier 2011

Le p'tit dernier

Ce n'est autre que mon nouveau couteau pliant, acheté aujourd'hui chez le Coutellier Kindal, présent sur Paris depuis plus d'un siècle.
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Une création de Guy Vialis, modèle Alpin : lame mate en acier 12C27, cran forcé, mitre inox satinée-brillante, plein manche en bois de genévrier, avec son odeur typique d'épices douces et de terpènes, percé pour y passer un lacet de cuir.
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Je m'en vais l'essayer de suite !
Commentaire : la lame est coupante comme un rasoir. Magnifiquement tranchant, belle prise en main, précis, sensation tactile presque voluptueuse.
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Bruno

23 janvier 2011

Un joli Beaujolais blanc

Beaujolais-blanc est une appellation assez méconnue dans la galaxie des Chardonnay de France et du monde. Pour ma part, une seule expérience (à l'Auberge du Cep) qui ne m'avait pas laissé un souvenir mémorable, sans doute éclipsé par le charisme et l'aura de la propriétaire des lieux, Chantal Chagny, mais également par le niveau de la cuisine - très goûtue et orientée terroir - et le choix de crus dans la carte ds vins.
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Pour un peu briser cette lacune, j'ai sorti ce dimanche un Beaujolais-blanc 2009, du domaine des Vignes des Jumeaux (Paul et Eric Janin) : très joli nez sur les amandes grillées, une impression de finesse et de fraîcheur en supplément. En bouche, le vin joue sur un registre gras (rond) et floral, très fin, joliment grillé, avec une belle tension. On retrouve les arômes variétaux du cépage, sur un registre toutefois plus légers qu'en Côte d'Or. Magnifiques amers - très salivants - en finale. Complexe, long, frais, gourmand et digeste. Une très belle découverte.
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Bruno

15 janvier 2011

La substantifique moelle de la vigne

Le vin est une valeur refuge, spéculative même si l'on s'en réfère aux prix astronomico-délirants des grandes "stars" bordelaises que l'on constate ces dernières années. Pour moi cependant, le vin représente une autre philosophie. Certes, il y aura toujours une dimension commerciale entre le vigneron et ses clients, mais j'ai la faiblesse de penser que d'autres relations sont possibles.
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Le vin, c'est d'abord le travail de la terre, la raison de vivre de ces paysans (au sens étymologique) un peu particulier, ceux qui ont façonné à force de travail et de persévérance le relief et les paysages. C'est également  lé détonateur de révoltes désespérées (voir ICI) pour préserver leur raison de vivre.
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Depuis maintenant 10 ans que je sillonne quelques vignobles de notre pays (à cause de la géographie, des contraintes de temps et de mes gouts, mon rayon d'action est par construction incomplet), si je m'émerveille toujours devant les mythes du vignoble français comme la Romanée Conti par exemple, j'ai maintenant tendance à privilégier une certaine convivialité dans mes déplacements et mes visites.
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Pour ce week-end de transition, entre les agapes de fin d'année et le prochain anniversaire qui se profile déjà, je tenais à rendre hommage à ces vignerons avec lesquels nous avons développé, au fil des ans, une relation qui va au-delà d'un simple échange marchand. Professionnels passionnés et passionnants, nous avons passé des heures en cave, à goûter sur fûts, malo pas terminée mais juste pour le fun et pour ma "culture", parfois même sans achat à la clé puisque plus de disponibilité, ou nous permettant de récupérer quelques "vieux millésimes".
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Je tenais à les remercier tous ici très chaleureusement de leur accueil et de leur ouverture. Pour mettre en musique cette partition, nous avons bu ce samedi :
Anjou blanc, Authentique 2007, Philippe Delesvaux : un premier nez semi-oxydatif, laissant rapidement place après aération à des senteurs complexes, tourbe fumée typée Speyside, fraîcheur mentholée, fruits et fleurs blancs (poire, chèvrefeuille). S'y ajoute une impression miellée douce. En bouche, l'attaque est franche, droite, sur une belle acidité. La structure minérale est intense (schisteuse), avec un équilibre tendre, presque demi-sec. Toucher de bouche velouté / granuleux très agréable. La finale laisse une impression cristalline limpide, claire et équilibrée. Excellent.
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Nuits Saint Georges, Premier Cru Rue de Chaux 2001, domaine Pascale et Georges Chicotot (carafé trois heures) : une robe sombre et intense, sans signe d'évolution. Nez très élégant de fruits noirs (cassis), légèrement réglissé. Une pointe d'évolution avec ces notes épicées et de fourrure. En bouche, le vin est d'abord discret. Puis il se développe à partir d'une structure tannique élégante. Un vin qui allie à la fois la finesse et la fraîcheur d'une part, la mâche et la minéralité "terrienne" d'autre part. Magnifique profondeur en finale, presque moelleuse / lactée. Excellent.
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Bruno

8 janvier 2011

Je crois aux forces de l'esprit

Bien qu'agnostique, j'éprouve toujours une très forte émotion lorsque je suis confronté à la beauté d'un édifice religieux, qu'il soit aussi bien magistral et majestueux comme la Basilique de Vezelay ou humainement simple et dépouillé de tout artifice comme la petite église romane de Brancion.
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La même émotion m'étreint lorsque je suis confronté aux témoins de l'ouvrage industriel plus récent, aujourd'hui révolu car sacrifié sur l'autel de la profitabilité comme la grande forge de Buffon, ou magnifiant le génie de l'homme comme le pont de Millau.
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Cette philosophie, je tente de l'appliquer au monde du vin. Cela fait en effet maintenant quelques années que je fréquente les fora, dans un premier temps de manière sporadique puis maintenant plus régulièrement. Cette passion connût une accélération en janvier 2007 - déjà 4 ans - lorsque je fus convié à une soirée "L'Alsace à Paris". Accueilli à bras ouverts, j'y découvris une vision plus analytique de la dégustation, relayée par quelques dégustateurs chevronnés ... mais également sachant manier la langue et les calembours. Au fil du temps, si mon expertise ne s'est pas affinée et surtout pas professionnalisée, elle m'a permis de belles rencontres. Des routes se sont croisées et pour certaines trop vite éloignées pour des motifs quelque peu mystérieux. D'autres groupes se sont formés, à l'occasion d'une nouvelle arrivée, pour ne jamais fléchir ni se distendre, parfois en dépit d'un éloignement professionnel qui pourrait paraître rédhibitoire.
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A l'aube de cette nouvelle décennie, qui sera j'espère plus porteuse d'espoir que la précédente, je tenais à associer toutes les personnes rencontrées au hasard d'une soirée ou d'une dégustation. Profiter pleinement de la vie et des plaisirs de la table et du vin !
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Au "biloutes" de Sains, Laurent le grand organisateur et sa femme Cécile, Bruno et Valérie, Philippe, Charles et son père, ... et tous ceux que j'oublie ici et qui, je l'espère, me pardonneront, je vous souhaite encore de très nombreux samedis dans le froid et le brouillard picard, près de cette maudite sortie 32.
A mes "compatriotes" haut-normands aperçus un court instant à Amiens, promis, je vais tâcher de me libérer quelques heures lors d'une prochaine visite en Normandie. Je serai à la fois à domicile et à l'extérieur (Vincent, tu me dois une visite 'archéo-culturelle' de Rouen).
A ceux avec qui nous avons partagé la table d'un soir, à l'occasion de leur montée dans la capitale, Paulo, Nico de la Grange, Philippe d'Airbus, Patrick le Brabançon (bientôt Français ?), à ceux que je croise trop peu souvent, Xtof, Jean Pierre, aux membres du noyau dur parisien, Gilles et Cat, Thomas, Flo, Marc, Camille, Gautier, Guigui, Phil, Zeff, tous différents mais tous égaux dans mon esprit.

Les affinités font que d'autres sont devenus de véritables amis. A Jean Paul et son épouse, à François 'Borat' et sa comtesse, le vin nous a rapproché, le temps a fait le reste. De passionnés nous sommes devenus amis. Puisse les aléas de la vie nous séparer le plus tard possible.
A Laurent et à Fiona qui, bien que nos chemins ne se soient croisés que deux fois, nous ont accueillis comme des amis (royalement, je n'aime pas le terme - comme des princes, ça ne le fait pas !) au pays des cigales. Une après-midi de soleil, de partage, d'amitié et de gastronomie qui restera encore longtemps dans ma mémoire comme une magnifique parenthèse enchantée dans ce monde de brutes.
Je terminerai enfin par mes trois condisciples du Gunthard Club, en souvenir d'une grosse poilade sur le chemin d'Amiens, un matin brumeux de décembre (les amortisseurs de la Lagune de Madame D. mère s'en souviennent encore).
Châtoune, ex futur-maçon, ex Jean Claude Duss, ex Roi du râteau (depuis, on le voit traîner à la cathédrale Sainte Cécile d'Albi), maintenant "belle plante", qui tente désormais d'annexer nos voisins helvètes. Continue à manier joie de vivre, humour turbo-ravageur et connaissances œnologiques immenses mais sans prise de tête (sans compter ton esprit philosophe qui t'a permis de surmonter bien des crises). RDV cet été.
Président Galinsky (polonais en exil), de son prénom Eric, le seul capable de nous "péter" un Ruinard 1959 pour sa première soirée, ou de plonger dans le grand canal de Versailles un après-midi surchauffé d'août. Un humour à la "Papy fait de la résistance" (vous êtes pas fin les allemands). Nous sommes faits pour nous entendre.
Enfin, au Grand, nommé Oliv-32, le philosophe consensuel, à l'aise dans tous les milieux, capable de naviguer sans complexe du Gunthard Club aux tables étoilées parisiennes. J'aurai toujours besoin de toi, pour nos déjeuners sur le pouce - mais ô combien salvateurs - comme pour jouer au garde du corps lors de nos emplettes murisaltiennes ! Ne change surtout pas et réserve quelques week-end ...
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Pour mettre en application ces différentes maximes, le premier week-end de l'année est placé sous le signe de l'amitié. Au programme, bons petits plats mitonnés par madame, belles bouteilles et bonne humeur (sans compter que j'ai récupéré deux bouteilles de château Grillet 199 - attention, achetées l'an dernier).
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Apéritif
Champagne Grand Blanc 2004, Philipponnat : un nez frais, à la fois sur les fleurs et les fruits blancs (tilleuil, pêche blanche), légèrement brioché et grillé. En bouche, la structure est sur un registre de finesse et de vivacité. Belle finale minérale crayeuse sapide et légèrement lactée. Gagnera sans doute à vieillir encore 2 à 3 ans. Très joli champagne d'apéritif. Bien / Très bien.
Avec des noix de Saint jacques à la provençale
Saint Joseph blanc 2005, Pierre Gaillard : très floral au nez, avec une belle touche d'aromaticité intense. Elégance et fraicheur, avec une pointe de gras miellé. Le vin possède un toucher de bouche soyeux, associant fruits blancs,  pointe d'épices douces et richesse aromatique. Riche et de belle maturité, il développe un joli gras sans mollesse. Aucune trace d'élevage à ce stade. Belle persistance, toujours sur l'équilibre et la subtilité. Très bien.
Avec une épaule d'agneau et ses petits légumes
Beaumes de Venise, cuvée Saint Martin 2005, domaine de la Ferme Saint Martin (carafé deux heures) : un nez à la fois puissant et frais, presque mentholé. Fruits noirs et notes de garrigue complètent cette palette. En bouche, la matière est belle et longue, sur un registre assez rond. Les tannins sont encore bien présents, mais l'aération a permis de les arrondir élégamment. Un vin suave, sur des notes de fruits noirs, "de Provence", avec une structure imposante et élégante. Très bel accord avec l'épaule d'agneau (comme quoi, il n'y a pas que le Bordeaux ...). Très bien.
Avec les fromages (pâtes persillées) puis un tiramisu
Sherry, East India Solera, Emilio Lustau : au nez, très belle et très forte impression de fruits rouges à l'alcool, associés à des notes de pruneaux qui commencent à rancioter tranquillement (semi-oxydatif). Au premier abord, me fait penser à certains portos type Tawny. En bouche, malgré le titre alcoolique de 20°, l'impression est légère, sur les fruits rouges confits, l'écorce d'orange, les pruneaux et la figue écrasée. Belle sucrosité tout en dentelle, sans lourdeur. Très bien.
Cerise sur le gâteau, une galette des rois "japonisante" (frangipane et haricots rouges)
Coteaux du Layon St Lambert, cuvée Prestige 1998, domaine Ogereau : Autant le dire tout de suite, j'étais un peu sceptique quant à la tenue de ce vin suite au précédent, dont la charge liquoreuse apparaissait assez imposante, même si l'équilibre général était élégant. Et bien je me suis trompé. Force est de constater que le principe décrit par Th. Meyer s'est révélé exact. Que c'est beau un Layon constitué de la sorte. Robe dorée assez intense et profonde. Nez extrêmement complexe et profond, sur le coing, les fruits rôtis et le miel. En bouche, quelle magnifique liqueur. Equilibre entre acidité de structure, minéralité (on a l'impression de sucer du schiste) et le sucre. Aucune lourdeur. Sensation rôtie intense et légère à la fois. Quelle toucher de langue et quelle profondeur. Immense finale fraîche, rôtie, sur les agrumes, les notes mentholées et réglissées. Excellent.
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Je crois aux forces de l'esprit.
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Bruno


1 janvier 2011

Pour un passage en 2011 réussi,

rien de tel qu'un réveillon tranquille en famille. Pour l'occasion, petits plats dans les grands, inauguration de notre service de couteaux de table "Thiers" et quelques belles associations entre mets et vins.
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Pour commencer doucement, un très beau Champagne Deutz, BSA, floral, tendrement brioché et beurré, la bouche assez ronde sans lourdeur, une belle acidité et une persistance très appétissante. Très belle entrée en matière.
Servi sur un foie gras au sel, ce Chassagne-Montrachet, premier cru Clos du Château de la Maltroye 2004 du château de la Maltroye m'a surpris par son côté presque 'Puligny'. Je m'explique. Nez assez floral, fin et frais, associé à une première impression minérale intense, sapide et salivante. En bouche, magnifique structure, presque tannique, une sensation de faux-gras, un grillé très élégant, une puissance minérale profonde et opulente. Excellent et très bel accord avec le foie gras.
Sur une poularde de Bresse, sa garniture de morilles et sauce au vin jaune, ce cru L'Etoile 2004 du domaine Baud et fils se caractérise par un nez sur la retenue, évoquant les noisettes et un certain "gout de jaune" (malgré un cépage Chardonnay quasi-exclusif). La bouche est très droite, un peu vanillée, avec une impression d'oxydation ménagée (noix ?). Pour mon gout personnel, un peu trop typé 'Jura' pour que je puisse l'apprécier à sa juste valeur.
Avec les fromages, une fois n'est pas coutume, j'ai choisi un Saint Estèphe Cru Bourgeois, château les Ormes de Pez 2000. Robe foncée très intense, sans signe d'évolution. Un nez riche, sur le poivron mur et le cassis. Bouche structurée, tannins fins, boisé élégant et légèrement épicé. Belle longueur. Un vin très bien fait, sans artifice ni maquillage, mais qui manque d'un petit je-ne-sais-quoi pour provoquer une grand émotion. Bien +++.
Riesling Spätlese, Bernkasteler Doktor 1995, Dr. Thanisch : servi sur des macarons de Pierre Hermé, ce vin révèle une robe très claire, à peine marquée par l'âge. Un nez typique du cépage, sur les essences naphtées, accompagnées de notes d'agrumes fraîches. Forte impression de minéralité intense. En bouche, le vin joue sur un registre d'équilibre, entre forte acidité de structure, sucres résiduels et beau fruité sur les agrumes. Accord judicieux avec les macarons, particulièrement avec les macarons aux truffes (un véritable combat entre ces notes pétrolées d'origines différentes qui nous ont offert un très beau "ton sur ton") ! Excellent.
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Après une courte nuit, un second menu de gala :
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Saint Jacques poellées, purée de patates douces,
sauce crémeuse à l'huile de truffe
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Ris de veau braisé sur son lit de poireaux, sauce au pineau des Charentes
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Pour accompagner ce premier repas de 2011, un grand classique de la maison que ce Savennières Roche aux Moines 1999, domaine aux Moines / Dames Laroche : robe dorée intense, presque ocre. Un nez de fraîcheur, de puissance minérale et de fleurs mellifères. La bouche est suave, fraîche et structurée. La minéralité du cru est agréablement présente, sur des notes schisteuses. Finale sur l'onctuosité et un glycériné toujours frais. Très beau vin.
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Avec les fromages, un Chambolle-Musigny, premier cru Derrière la Grange 2002, domaine Louis Rémy étonnant de puissance et de complexité. Un nez sur les fruits noirs et le cassis, une légère note d'évolution se traduit par des fragrances de pruneaux et de réglisse. La bouche est très riche, plus proche d'un Gevrey Chambertin que d'un Chambolle Musigny. Bel équilibre général entre tannins fins, acidité et fruité. Magnifique persistance en bouche. Excellent.
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Ce soir enfin, pour 'finir' les restes, et surtout se réhydrater après de telles  émotions, fin de la trilogie avec un Riesling, Grand Cru Eichberg 2005 du domaine Paul Ginglinger assez opulent, sur un registre plutôt mur, qui pétrole déjà, et laisse une belle impression de droiture. Bien ++. Puis un Saint Joseph 2006 du domaine Philippe Faury toujours aussi fringuant, nez explosif sur les fruits rouges, une pointe cassissée, un côté à la fois floral et épicé. Une bouche élégante, finement tannique, une impression de faux-gras, toujours sur un registre droit, gourmand et velouté. Excellent. Enfin, pour finir les macarons au chocolat, un Maury, cuvée Prestige 15 ans d'âge du Mas Amiel. Robe sombre, tirant sur le café. Grosse liqueur. Nez sur les pruneaux et les fruits confits, une pointe d'oxydation ménagée. Bouche de demi-corps, enveloppante, encore boisée. Un léger bémol toutefois quant à la persistance. Bien +.
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Voilà, l'année 2011 semble débuter sous de bons auspices.
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En espérant que la décennie à venir nous permettra de nouvelles découvertes et d'aussi nombreuses rencontres, parmi les passionnés, grands malades, vignerons et, au grès des hasards de la vie, à tous ces inconnus qui me lisent ici, dans les pays francophones limitrophes, par delà l'Atlantique ou même sur de lointains continents.
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Je vous souhaite à toutes et à tous une très grande et très belle année 2011.
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Bruno

Une bonne et joyeuse année

à tous les lecteurs de ce blog, à mes amis de LPV, du Gunthard Club et d'ailleurs et aux vignerons-amis qui me permettent de belles associations entre mets et vins.
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Que l'année 2011 puisse vous apporter santé, bonheur et joie pour vous et les vôtres.
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Bruno




PS : les CR des agapes de cette fin d'année / de début d'année suivront prochainement